Alors que les fongicides SDHI sont toujours commercialisés depuis l’alerte de scientifiques en 2017, les études sur leur toxicité s’accumulent, révélant l'incapacité des tests règlementaires à détecter leurs effets néfastes.
Depuis 2020, POLLINIS et l'Asan GX mène avec l'écologue Violette Le Féon un inventaire des abeilles sauvages de l’Île de Groix. L'objectif : mieux connaître les espèces présentes dans cet environnement unique et préservé.
Tout aussi grave que le déclin des abeilles domestiques, l’effondrement des pollinisateurs sauvages est pourtant peu médiatisé. L’agriculture intensive et son usage immodéré des pesticides est l'une des principales causes de leur dépérissement.
En essaimant aux beaux jours, l’abeille se propage par un phénomène biologique naturel. Mais les essaims volages, en quête d’un logis pour fonder une nouvelle colonie, sont désormais une présence incongrue et parfois inquiétante dans une société urbanisée.
Dans un article récent, Gérard Arnold (CNRS) détaille les erreurs qu'il a relevées, en 2015, dans un rapport de l'IPBES sur les pollinisateurs. Le chapitre sur les pesticides avait été co-écrit par une salariée de l'agrochimie.
Ce partenariat entre la gendarmerie et les syndicats agricoles majoritaires assimile la critique de l'agriculture conventionnelle à un dénigrement de tous les agriculteurs. Un danger pour la démocratie et pour l'environnement.
Des prémices aux tests de terrain, la mise au point de l'appareil HeatNest contre le frelon asiatique aura nécessité patience, persévérance et beaucoup d'huile de coude.
Pour faire taire les oppositions, l’industrie agrochimique et les représentants de l’agriculture conventionnelle lancent de lourdes et onéreuses procédures judiciaires caractérisées par l’inégalité entre les parties.
Pour contourner les interdictions frappant les néonicotinoïdes, l’industrie agrochimique est parvenue à faire homologuer des insecticides au mode d'action équivalent, en inventant de nouvelles catégories.