Bataille pour enrayer l’extinction des pollinisateurs, guides haies pour reconstruire l’habitat des insectes, recensement des pollinisateurs... Retrouvez les dernières actions de POLLINIS dans votre bulletin de liaison.
Les dispositions prises pour faire face à la disparition des insectes pollinisateurs restent insuffisantes, notamment en ce qui concerne le système d’évaluation des pesticides, souligne Nicolas Laarman.
Dans une tribune publiée par Libération, Nicolas Laarman, délégué général de POLLINIS, demande que la France se dote d’un système d’évaluation capable de retirer les pesticides toxiques qui précipitent l’extinction des pollinisateurs.
Les pays européens ont été contraints de dévoiler le taux de mortalité des abeilles qu'ils considèrent acceptable suite à l’exposition à un pesticide. Une victoire pour la transparence, mais un piètre compromis sur un taux de 10 %.
En amont d'une réunion cruciale, POLLINIS adresse une lettre à Julien Denormandie pour demander que la France défende un taux de « mortalité acceptable » minimal pour les abeilles confrontées aux pesticides.
La CJUE a rejeté hier le recours de l’agrochimiste Bayer CropScience contre l’interdiction de trois néonicotinoïdes dans l’Union européenne en 2013. Mais le système d’homologation des pesticides est plus que jamais menacé.
Dans un article récent, Gérard Arnold (CNRS) détaille les erreurs qu'il a relevées, en 2015, dans un rapport de l'IPBES sur les pollinisateurs. Le chapitre sur les pesticides avait été co-écrit par une salariée de l'agrochimie.
Celeste Azpiazu, écotoxicologue, a étudié les effets du sulfoxaflor et d'un SDHI sur trois espèces d'abeilles, dont les osmies. Elle souligne l'importance d’inclure les pollinisateurs sauvages et les mélanges dans le système d'homologation.
POLLINIS et trois autres ONG s'engagent dans une nouvelle étape de la bataille judiciaire contre la réautorisation temporaire des néonicotinoïdes, en déposant un nouveau recours en annulation devant le Conseil d'Etat.