Les pays européens ont été contraints de dévoiler le taux de mortalité des abeilles qu'ils considèrent acceptable suite à l’exposition à un pesticide. Une victoire pour la transparence, mais un piètre compromis sur un taux de 10 %.
En amont d'une réunion cruciale, POLLINIS adresse une lettre à Julien Denormandie pour demander que la France défende un taux de « mortalité acceptable » minimal pour les abeilles confrontées aux pesticides.
Ces guides pratiques, avec mode d’emploi, listent les différentes espèces végétales bénéfiques aux pollinisateurs et indiquent comment les acquérir dans le plus grand respect des milieux naturels régionaux.
En partenariat avec l'association locale L'Arbre aux Abeilles, POLLINIS participe depuis plusieurs années à la restauration de ruchers-troncs, traditionnels de l'apiculture cévenole.
POLLINIS a accompagné La Vallée de l'abeille noire durant sept ans, un projet qui allie culture, agriculture et conservation. Aujourd'hui, le projet vole de ses propres ailes et inspire bien des initiatives.
Il y a plus de dix ans, l'apiculteur Yves Élie a aménagé La Vallée de l'abeille noire, au cœur des Cévennes, grâce au soutien de POLLINIS. Il a tiré de cette expérience un livre, publié en avril aux éditions Actes Sud.
La CJUE a rejeté hier le recours de l’agrochimiste Bayer CropScience contre l’interdiction de trois néonicotinoïdes dans l’Union européenne en 2013. Mais le système d’homologation des pesticides est plus que jamais menacé.
Dans un article récent, Gérard Arnold (CNRS) détaille les erreurs qu'il a relevées, en 2015, dans un rapport de l'IPBES sur les pollinisateurs. Le chapitre sur les pesticides avait été co-écrit par une salariée de l'agrochimie.
Celeste Azpiazu, écotoxicologue, a étudié les effets du sulfoxaflor et d'un SDHI sur trois espèces d'abeilles, dont les osmies. Elle souligne l'importance d’inclure les pollinisateurs sauvages et les mélanges dans le système d'homologation.
POLLINIS et trois autres ONG s'engagent dans une nouvelle étape de la bataille judiciaire contre la réautorisation temporaire des néonicotinoïdes, en déposant un nouveau recours en annulation devant le Conseil d'Etat.