POLLINIS est allée à la rencontre d’une vingtaine d’agriculteurs innovants, des hommes et des femmes qui se passent déjà de pesticides de synthèse et dont les pratiques favorisent les pollinisateurs.
Félix Noblia a repris la ferme conventionnelle de son oncle, dans le Pays basque, en 2008, et en a peu à peu changé les pratiques. Son ambition : retrouver une autonomie sur la ferme en restaurant la fertilité des sols.
Jean Lefaucheux a repris la ferme familiale en pays de Bray, où il cultive pommes à cidre et pommes de table. Ses moutons s'ébattent en extérieur toute l'année, un modèle inspiré des Highlands en Ecosse.
À 38 ans, Véronique Sandelion se lance dans le métier d'agricultrice, en reprenant une exploitation dans le Tarn, où elle élève des brebis en pâturage tournant pour garantir l'autosuffisance alimentaire de son troupeau.
Grâce aux dons de ses sympathisants, POLLINIS a lancé il y a deux ans le programme « Repeupler nos territoires en abeilles locales ». Un travail de longue haleine qui porte aujourd’hui ses fruits.
POLLINIS et les acteurs de la préservation des abeilles locales menacées en Europe, ont créé la coalition #SaveLocalBees afin d’obtenir la protection des conservatoires aujourd’hui en péril.
POLLINIS cosigne une lettre vice-président exécutif de la Commission européenne pour demander des actions concrètes face au déclin dramatiques des pollinisateurs. La sauvegarde de ces insectes doit être incluse dans le cadre du Green deal.
La contribution de POLLINIS insiste sur les principales causes de la disparition des insectes pollinisateurs : les pesticides et la disparition des habitats liés aux pratiques agricoles. (Document en anglais).