Alors que les études sur le déclin accéléré des populations d'insectes se multiplient, les scientifiques appellent à une réaction urgente face à cette tragédie silencieuse.
Nouveau membre de l’UICN, POLLINIS rejoint cette communauté investie dans la sauvegarde de la biodiversité pour porter au plus haut niveau l’importance des pollinisateurs et de leur protection dans la nature.
À l’heure d’un effondrement global de la biodiversité, la question de la conservation des espèces se pose de manière aiguë. Certains prônent la conservation en laboratoire des gènes d’espèces menacées. Mais conserver le vivant, c’est le conserver vivant !
POLLINIS était présente à Lyon fin septembre pour travailler avec tous les acteurs nationaux spécialistes de la protection des pollinisateurs afin d'élaborer des actions pour restaurer des écosystèmes favorables.
Les études menées dans le cadre du Réseau Apiformes mis en place par l'INRA d'Avignon et la Bergerie Nationale, soutenues financièrement par les citoyens engagés aux côtés de POLLINIS, proposent un modèle pour combler le vide scientifique entourant les abeilles sauvages.
Depuis son lancement, Apiformes a déjà permis d'identifier 324 espèces d'abeilles sauvages sur le territoire français. Gros plan sur l'une d'elles avec Laurent Guilbaud.
Une nouvelle session de formation s'est tenue pour les professeurs de lycées agricoles dans le cadre du réseau Apiformes, un programme scientifique soutenu financièrement par les donateurs de POLLINIS.
Publiée en février 2019 dans la revue Biological Conservation, une étude vient confirmer le déclin vertigineux des insectes dans le monde. Le constat est catastrophique, 40 % des espèces d'insectes sont menacées d'extinction.
D'abord œufs puis larves ou chenilles, nymphes, pupes ou chrysalides, avant de se métamorphoser en adultes, les insectes ont des besoins spécifiques et peu connus.