Un an et demi après leur plantation financée par POLLINIS, arbres et arbustes ont attiré insectes et oiseaux sur l’exploitation agricole de Fabien Perrot. Une victoire pour ce paysan beauceron.
Pas moins de 84 % des plantes que nous cultivons aujourd’hui dépendent des insectes pollinisateurs. Sans eux, la plupart des fruits, des légumes et des épices que nous consommons pourraient disparaître de nos assiettes.
Tracer « de nouvelles perspectives pour l'espace rural en Europe »: c'est l'objectif d'Olivier Ranke, qui met en œuvre le programme de transition agricole de la Bergerie de Villarceaux.
POLLINIS est allée à la rencontre d’une vingtaine d’agriculteurs innovants, des hommes et des femmes qui se passent déjà de pesticides de synthèse et dont les pratiques favorisent les pollinisateurs.
Félix Noblia a repris la ferme conventionnelle de son oncle, dans le Pays basque, en 2008, et en a peu à peu changé les pratiques. Son ambition : retrouver une autonomie sur la ferme en restaurant la fertilité des sols.
Jean Lefaucheux a repris la ferme familiale en pays de Bray, où il cultive pommes à cidre et pommes de table. Ses moutons s'ébattent en extérieur toute l'année, un modèle inspiré des Highlands en Ecosse.
À 38 ans, Véronique Sandelion se lance dans le métier d'agricultrice, en reprenant une exploitation dans le Tarn, où elle élève des brebis en pâturage tournant pour garantir l'autosuffisance alimentaire de son troupeau.
Oui, une agriculture sans pesticides tueurs d'abeilles est possible. Elle existe même déjà et obtient de bons résultats. Pour le prouver aux responsables politiques, POLLINIS part à la rencontre de ces agriculteurs « zéro phyto »,