La Médiatrice européenne met fin à une année de procédure et donne définitivement raison à POLLINIS face à la Commission européenne, qui refuse depuis un an de lui transmettre des documents sur les tests abeilles.
Alors que l’Anses a conclu à l'absence d'éléments pour une alerte sanitaire sur les fongicides SDHI, les chercheurs Pierre Rustin du CNRS et Paule Bénit de l’INSERM ont démontré l’effet toxique très inquiétant de ces pesticides.
L'écologue Vincent Bretagnolle explique que la pollinisation dans les champs de colza peut être plus rentable que l'usage de pesticides pour un agriculteur.
Nouveau membre de l’UICN, POLLINIS rejoint cette communauté investie dans la sauvegarde de la biodiversité pour porter au plus haut niveau l’importance des pollinisateurs et de leur protection dans la nature.
La Commission refuse de communiquer à POLLINIS des documents qui permettraient de déterminer quels pays bloquent depuis six ans l’adoption de nouvelles méthodes d’évaluation des pesticides.
POLLINIS a mandaté le célèbre entomologiste américain Jeffery Pettis pour étudier la santé des abeilles de l’île de Groix et observer notamment comment elles cohabitent avec un redoutable parasite, Varroa destructor.
POLLINIS s’associe à plusieurs organisations – dont la Ligue des droits de l’homme, Greenpeace France, Sciences citoyennes, Mediapart – pour demander au président de la République de mieux protéger les lanceurs d’alerte.
À ce jour, la Commission européenne n’a toujours pas communiqué les documents qu’elle devait transmettre à POLLINIS avant le 31 octobre concernant le blocage des « tests abeilles » à Bruxelles.